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Ma Mère Dieu et Sylvie Vartan

Photo du rédacteur: Marie Ange BarbancourtMarie Ange Barbancourt

Ma Mère Dieu et Sylvie Vartan

Un film vibrant d’émotions

En compétition  au Festival de l’Outaouais

 

Par Marie Ange Barbancourt

Rédactrice en Chef et Directrice de développement Diamont History Group

 

Les Festivals sont et demeurent le meilleur moyen pour toucher les auditoires à travers le monde, en ce sens, le Festival du film de l’Outaouais  remplit bien le mandat qu’il s’est donné en nous présentant une belle programmation. Et avec le temps restreint en salles, on peut sans nul doute trouver judicieux ce mélange de films du monde présenté en première ou mêlés à des films sortis dans l’année ; d’autant plus, cela donne la possibilité aux films de continuer une vie sur le grand écran.


Naïm Naji et Leïla Beikhti @Les Films Opale
Naïm Naji et Leïla Beikhti @Les Films Opale

Ma mère Dieu et Sylvie Vartan, tiré d’une histoire vraie, sera présenté et ouvrira le Festival.  Une histoire que l’auteur a décidé de raconter après la mort de sa mère en guise d’hommage dans un livre paru en 2021.  Et le film est arrivé très vite.  L’auteur Roland Perez s’exprime en ces termes sur son histoire :

 

« Jusqu’à la disparition d’Esther, ma mère, je n’avais jamais parlé́ de mon handicap. Après son départ, j’ai eu envie de raconter cette histoire pour lui rendre hommage, ainsi qu’à toutes les mères invisibles qui se battent pour leur enfant. Je voulais leur donner du courage et de l’espoir le tout avec l’humour incroyable de ma mère. » Roland Perez (dossier de presse)

 

Ma mère Dieu et Sylvie Vartan de Ken Scott,(Starbuck), qui signe aussi l’adaptation une Co-production de Christian Larouche d’Opale et de Gaumont.  Au casting:  Leïla Bekhti, Jonathan Cohen, Anne Le Ny, Joséphine Japy, Jeanne Balibar, Milos Machado et Sylvie Vartan. C’est un récit bouleversant, empreint d’humour.

 

 En 1963, Esther met au monde Roland qui naît avec un pied-bot  l’empêchant de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse.  Elle va mettre tout en œuvre pour tenir sa  promesse.


« C’est toujours un défi d’adapter un roman en un film d’une heure quarante, d’autant plus quand l’action se déroule sur cinquante ans. Mais j’aime ce genre de défi. Trouver des clés pour que le spectateur reste actif dans sa compréhension de l’histoire, éviter l’effet épisodique. C’est cette écoute active qu’il faut mettre en place et c’est ce qui me plaît dans ce type de récits. J’ai construit le film en miroir, en balancier… » ..«.. Je crois avoir employé́ le même ton, la même façon de s’exprimer que j’avais lu dans le roman…»

Ken Scott (dossier de Presse)




 C’est l’actrice Leïla Bekhti qui incarne admirablement Esther,  la mère de Roland. Elle est magnifique et porte ce personnage au sommet par la justesse de son interprétation. On la retrouve à différentes périodes, de 30 à 85 ans : tout un défi tant pour l’actrice que les effets spéciaux au maquillage.  Quant à Leïla Bekhti  elle décrit son personnage en ces termes :

 

«. Elle a rendu possible l’impossible de par sa nature. Une nature singulière, complexe, drôle et déterminée, intense et entière.»

 

L’incarnation de Roland jeune a été confié à un jeune garçon attachant Naïm Naji.

Jonathan Cohen assure le rôle de Roland Perez  plus âgé . Un personnage qui passe par beaucoup d’épreuves tout au long de sa vie dues  à son handicap avec des moments incroyables où on tente tout pour le guérir. Pour s’évader, le petit  regarde les spectacles de Sylvie Vartan à la télé. Sa mère garde espoir malgré les propos ou les impressions de plusieurs.  Cette femme est hors du commun et à la foi . Dans sa mise en scène, Ken Scott traverse les années avec intelligence.  Les deux acteurs, jeunes et plus âgés, se complètent bien.  L’acteur Jonathan Cohen, pour, ce  rôle s’est inspiré de Roland jeune pour la composition de son personnage

 

« Je voulais être en adéquation avec cet enfant qui est formidable,  dont émane quelque chose de très doux, très réservé́, avec son regard très particulier, ses yeux très ronds et une forme de timidité́ rentrée. Il était important, pour Ken et moi, que ce regard-là perdure chez Roland adulte. »

 

La mère veut un miracle, c’est sa quête : elle ira jusqu’au bout, et la vie lui donnera raison.

 

La présence de Sylvie Vartan apporte une dimension réelle qui vient étayer le propos.

Les acteurs sont sublimes, émouvants et drôles. Un film qui nous parle aussi de l’amour d’une mère qui veut tenir, et tient sa promesse.  C’est une comédie dramatique qui a une portée universelle.  Le réalisateur a choisi d’alléger le propos en faisant du récit une comédie dramatique plutôt qu’un mélodrame qui aurait pu être lourd pour le spectateur et c’est là la force de Ken Scott (Starbuck), qui a su bien doser le tout dans ce savant mélange. Le travail du réalisateur s’appuie aussi sur les acteurs, à qui il donne toute la place, dans une mise en scène cohérente et un langage empreint d’humour et savoureux à souhaits qui illumine cette histoire.

 

On a envie de rentrer chez soi, d’embrasser sa maman et de l’appeler. On pense à elle si elle est dans les cieux . Les acteurs nous font ressentir de vives émotions.


@Les Films Opale
@Les Films Opale

Je termine avec une réflexion de l’auteur Roland Perez :

 

« J’ai écrit mon histoire comme une fable joyeuse, une ode à la vie. Quand j’ai vu le film pour la première fois, j’ai pris conscience de la dimension surnaturelle du combat d’Esther. » (Roland Perez)

 

Les extraits d’entrevues sont tiré du dossier de presse. Merci aux Films Opale.

Le Festival du Film de l’Outaouais  ça vaut une escapade dans l’Outaouais du 3 au 11 mars.

 

Ma mère Dieu et Sylvie Vartan présenté en ouverture le 3 avril !



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