Ekaterina Aristova, peintre hors du commun, vit et travaille à Paris depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, exposée dans la galerie David Cha, 51 avenue Montaigne, à Paris, Ekaterina Aristova est la fondatrice de l’Art inconscient, mouvement présenté le 10 décembre 2021 à Paris, qui projette sur la toile l’inconscient intérieur influencé par la musique et les fortes émotions.
Ekaterina Aristova devant ses œuvres My Love (musique de Kovacs, 2022) et E95 (la route qui n’existe plus) (2022). (Photo : Jérôme Decourcelles / Cinéarts Diamond Magazine)
Peintre franco-russe, Ekaterina Aristova naît à Moscou en 1986. En 2009, elle arrive à Paris afin de poursuivre ses études de management et finances commencées à Moscou. Elle rencontre le peintre Sergueï Toutounov, qui sera son professeur durant un an et demi. N’osant pas vivre de son art comme le lui conseille Toutounov, elle retourne en Russie, mais revient bientôt en France avec son mari à Marseille puis Paris où elle vit et travaille aujourd’hui. Quittant la finance, elle suit les cours de l’Académie de la Grande Chaumière et des Beaux-Arts de Paris en auditeur libre (2015-2016).
Trouvant ses influences chez Cy Twombly, Nicolas de Staël, Auguste Rodin, Giorgio Morandi et Mark Rothko, elle fait sa première exposition en 2015, première exposition monographique en 2016 (à la Galerie 21 à Paris), sa première exposition à New York en 2020, puis en Espagne et en Italie en 2021. Inspirée par Sergueï Rachmaninov, elle peint sa série Réflections en 2020.
Pendant la crise sanitaire, Ekaterina Aristova, depuis cette série Réflexions, a créé le Manifeste de l’Art inconscient pour attirer l’attention du public et des critiques d’art à ce sujet, cherchant les émotions fortes devant la toile. Le Manifeste de l’Art inconscient est présenté le 10 décembre 2021, à la galerie Bureau d’art, à Paris : « Parfois, dans ce chaos abstrait naissent des images figuratives créées ‘’par notre esprit’’ ».
Approfondissant ses recherches, elle travaille sur l’une des dispositions du traité d’Aristote De Anima (De l’âme) sur les cinq sens, expérimentant ceux de la vue, en peignant les yeux fermés, et du toucher en peignant avec ses doigts. Elle crée ainsi sa nouvelle série Les yeux grand fermés, exposée actuellement à la galerie David Cha, à Paris, jusqu’au 14 avril 2022.
Signant des œuvres qui percutent, qui bouleversent et, parfois, qui intriguent, nul doute qu’on reparlera de cette grande artiste très bientôt.
Les Yeux grands fermés
Galerie David Cha, 51 avenue Montaigne 75008 Paris
0626580625
Article rédigé par Jérôme Decourcelles
Ekaterina Aristova devant La Route (à g.) et Adoration (à dr.) (JD @CDM)
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